Garcia Moreno & Saint Louis : les principes d’une société catholique

Les règles coutumières du Pays, ont par leurs caractéristiques une force supérieure à l’autorité du Roy qu’il ne peut à lui seul y déroger sous peine d’une révolte du peuple. La coutume tient sa force de ses principes qui lui sont propres et lui confèrent sa légitimité, son caractère juridique.

Les 4 principes majeurs de la doctrine sociale de l’Église :

• La dignité de la personne humaine ;
• Le bien commun ;
• La subsidiarité ; la responsabilité revient à l’entité la plus proche et la plus légitime
• La solidarité

La prétention à vouloir soustraire les États et les Nations à la soumission à Dieu et à sa loi est le crime suprême de ce siècle

Cardinal Pie

Le miroir des princes : traité d’éducation à destination des princes écrit par des clercs.  Ce sont des conseils et des préceptes moraux destinés à montrer au souverain la voie à suivre pour régner selon la volonté de Dieu. Cette notion de charité disparaîtra peu à peu à la fin du Moyen Âge et des laïcs commencent à écrire des Miroirs des Princes. 

Gabriel García Moreno (1821-1875) : Un président catholique et monarchiste de l’Équateur

Gabriel García Moreno fut une figure majeure de l’histoire équatorienne du XIXe siècle. Né le 24 décembre 1821 à Guayaquil, il devint avocat avant de se consacrer à la politique. Profondément catholique et monarchiste, il voyait dans la foi le fondement de l’ordre et du progrès national.

Élu président de l’Équateur à deux reprises (1861-1865 et 1869-1875), il entreprit de profondes réformes inspirées par les principes de l’Église. Il consacra officiellement son pays au Sacré-Cœur de Jésus en 1873 et renforça l’éducation sous l’égide des ordres religieux. Il combattit la corruption et modernisa l’État tout en s’opposant aux influences libérales et maçonniques qui menaçaient la souveraineté nationale.

Son engagement fervent pour la foi et l’ordre monarchique lui valut de nombreux ennemis. Le 6 août 1875, il fut assassiné à Quito par des conspirateurs influencés par des loges anticléricales. Avant de succomber, il déclara : « Dieu ne meurt pas ! », témoignant de sa foi inébranlable jusqu’à son dernier souffle.

Son héritage demeure celui d’un chef d’État visionnaire et d’un martyr du catholicisme en Amérique latine.