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Du dauphin déchu au roi sacré : la métamorphose de Charles VII

Date de publication
18 juillet 2025
Charles VII, longtemps marginalisé, fut pourtant le roi providentiel qui, grâce à l’intervention divine de sainte Jeanne d’Arc, rétablit la monarchie légitime en France et chassa l’envahisseur anglais. Son règne marque le retour de l’ordre chrétien contre le chaos, préfigurant tout ce que la Révolution cherchera plus tard à détruire.

Charles VII, le roi sauvé par Dieu et trahi par la Révolution

Il est des rois sacré que l’histoire, influencée par le prisme républicain, relègue à l’ombre ou caricature à outrance. Charles VII, pourtant restaurateur de la France capétienne, fait partie de ces souverains que l’on a voulu effacer. On ne retient de lui que son surnom moqueur de « roi de Bourges », ou son apparente passivité. Mais il fut, en vérité, le roi que Dieu choisit pour sauver la France. Un roi affaibli dans son enfance, défié dans sa légitimité, abandonné par une partie de sa famille, mais qui incarna le renouveau monarchique dans un royaume à feu et à sang. Son règne marque un tournant : celui du relèvement de la France catholique et royale après l'abîme.

Une enfance dans le chaos

Charles naît le 22 février 1403 à l’hôtel Saint-Pol à Paris. Il est le onzième enfant du roi Charles VI, dit « le Fol », et d’Isabeau de Bavière. Son enfance est dominée par la folie de son père, dont les accès de démence laissent le trône sans véritable direction. La guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons plonge la France dans une anarchie sanglante, aggravée par la guerre contre l’Angleterre. L’enfant grandit dans une atmosphère de trahison, d’assassinats et de rivalités, tandis que la monarchie semble s’effondrer.

La situation empire avec le traité de Troyes en 1420 : Isabeau de Bavière, sa propre mère, renie les droits de son fils et reconnaît comme héritier du royaume Henri V d’Angleterre, époux de Catherine de France. Charles est alors déclaré illégitime. Honteusement, l’occupant anglais et ses complices tentent d'effacer la continuité dynastique millénaire, brisant ainsi l’ordre chrétien de la royauté sacrée.

Un roi sans couronne

Fuyant Paris, Charles se réfugie à Bourges. Pendant des années, il mène une guerre défensive, impuissante, au sud de la Loire. On le surnomme avec mépris le « petit roi de Bourges », comme si sa légitimité tenait à la force armée plutôt qu’à l’onction sacrée. Pourtant, malgré la précarité de sa position, il conserve la fidélité d’une partie du peuple et de la noblesse. C’est que la royauté capétienne, même vacillante, demeure le seul ordre légitime face au chaos des ambitions anglaises et bourguignonnes.

C’est dans cette période sombre que Dieu prépare une intervention providentielle, renversant les calculs humains par un dessein surnaturel.

Sainte Jeanne d’Arc : l’envoyée du Ciel

En 1429, surgit du plus modeste village de Lorraine une jeune fille de dix-sept ans, illettrée mais inspirée : Jeanne d’Arc. Elle affirme que Dieu l’envoie pour faire sacrer Charles à Reims et chasser les Anglais. Le roi, d’abord incrédule, accepte de la recevoir. Elle le reconnaît parmi la foule sans l’avoir jamais vu. Signe surnaturel, comme tant d’autres.

Jeanne n’est pas une stratège ni une politicienne, elle est une missionnaire. Elle parle au roi avec la fermeté d’une sainte : « Gentil dauphin, je suis venue de par Dieu pour vous faire sacrer et couronner à Reims ». Par elle, c’est toute la France chrétienne qui se lève. Charles lui confie une armée. En quelques mois, elle libère Orléans, défait les Anglais à Patay, et conduit le roi à Reims pour le sacre, le 17 juillet 1429. Là, dans la cathédrale, l’huile sainte coule sur le front du roi, restauré dans sa mission sacrée.

L’épopée johannique dépasse la seule victoire militaire : elle est le rappel, dans une France humiliée, que la royauté n’est pas une convention humaine mais un ordre divin. Ce que la Révolution de 1789 tentera d’anéantir à jamais, Jeanne l’avait restauré : le lien sacré entre le Ciel et le trône.

Un roi sacré restauré dans sa fonction

Après le sacre, Charles VII gouverne avec plus d’assurance. Il consolide progressivement son autorité, reconquiert le territoire, et réforme les institutions. Il met en place une armée permanente (les « compagnies d’ordonnance ») et une fiscalité plus structurée. Il se montre habile face aux Anglais, usant tantôt de la guerre, tantôt de la diplomatie.

En 1435, le traité d’Arras réconcilie Charles avec le duc de Bourgogne, isolant les Anglais. Puis, en 1453, la victoire de Castillon marque la fin de la guerre de Cent Ans : l’ennemi est repoussé hors de France, sauf à Calais.

Le royaume est sauvé. Charles VII aura régné 39 ans, de 1422 à 1461, posant les bases de la restauration monarchique. Il lègue à son fils, Louis XI, un État renforcé. Et pourtant, il reste dans l’ombre de Jeanne, la sainte qui l’avait relevé.

L’héritage trahi

Ce roi sacré discret, parfois hésitant, fut cependant l’un des plus efficaces du Moyen Âge tardif. Il restaura l’autorité royale sans tyrannie, réorganisa le royaume sans idéologie. Son autorité se fondait sur la tradition, la foi, et le bon sens politique. Et c’est précisément ce modèle monarchique chrétien et pragmatique que la Révolution française tenta d’abolir.

La Révolution rejeta la mémoire de Jeanne d’Arc pendant des décennies, précisément parce qu’elle avait été l’instrument du sacre et de la restauration capétienne. Charles VII, lui aussi, fut caricaturé, oublié ou moqué. Car reconnaître en lui le roi sacré, légitime, c’est reconnaître que la monarchie de droit divin n’est pas une invention arbitraire, mais une réalité historique et religieuse.

Un roi pour notre temps

Charles VII nous rappelle que les grandes restaurations naissent souvent dans l’obscurité. Il fut un roi discret, mais son œuvre fut immense. Il n’était ni un conquérant flamboyant ni un roi de cour ; il fut un roi réparateur, choisi par Dieu à travers la voix d’une sainte.

En ces temps troublés où l’on glorifie la table rase révolutionnaire, il est salutaire de revenir à ces figures modestes mais solides qui ont reconstruit la France sur son socle véritable : la foi, l’ordre, et la légitimité. Charles VII, roi sauvé par Jeanne, est de ceux-là. Il ne brille pas par le tumulte, mais par la persévérance. Et c’est cette fidélité, silencieuse mais sûre, qui fit renaître la France.

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