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MYTHE RÉPUBLICAIN ou TYRANNIE ROYALE ? Épisode 1
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par
Ce que disent les manuels scolaires :
« Sous l’Ancien Régime, le roi régnait seul, sans contrôle, imposant sa volonté à tous. Un pouvoir arbitraire, autoritaire, injuste. »
La réalité historique :
C’est une pure caricature. Le roi de France n’était pas un tyran mais un roi chrétien, lié par les lois fondamentales du royaume, les coutumes, le droit féodal et surtout par le serment de son sacre, fait devant Dieu.
On parlait alors de monarchie tempérée :
- Il ne choisissait pas librement son successeur (loi salique)
- Ne levait pas d’impôt sans le consentement des États ou des Parlements
- Ne pouvait pas s’ingérer dans l’Église sans limites (gallicanisme)
- Devait respecter les droits des provinces et jurait de gouverner selon la loi de Dieu et le bien commun
Même Louis XIV, pourtant symbole de puissance, restait lié à l’Église, au droit et à la tradition. Il était fort, oui, mais pas libre d’agir comme un tyran.
Jean de Terrevermeille le disait déjà au XVe siècle :
« Le roi est le premier des justiciables. »
Ce que la République appelle « tyrannie », c’était en réalité un pouvoir enraciné, encadré, sacré. Bien différent de nos dirigeants modernes… élus pour régner sans foi, ni loi.
Pourquoi tant de haine envers l’Ancien Régime ? Parce que la République s’est construite non pas sur des fondations solides, mais sur la destruction volontaire de l’ordre ancien. Pour justifier les massacres de 1789, les persécutions religieuses, l’exécution d’un roi légitime et l’effondrement millénaire d’un royaume chrétien, il fallait salir ce qui avait précédé.
On a donc forgé un mythe : celui d’un peuple opprimé par des rois cruels et capricieux. Un mensonge nécessaire pour faire passer une révolution sanglante pour une œuvre de libération. L’école républicaine a repris ce récit, l’a amplifié et l’a transmis comme une vérité sacrée, en supprimant tout contre-discours. On n’y parle jamais des libertés réelles sous l’Ancien Régime, des protections juridiques, de la piété populaire, ni de la stabilité politique qui a permis à la France de rayonner.
En peignant la monarchie comme un enfer, la République s’est offert le rôle du sauveur. Mais ce sauveur a détruit Dieu, le roi, les provinces, la paysannerie, la justice coutumière et l’unité profonde de la France.
Il est temps de déconstruire la déconstruction. De rendre justice à notre vraie histoire. De sortir de la propagande révolutionnaire.
Ce qu’était un roi de France
La propagande révolutionnaire et plus de deux siècles construits sur ce socle bien tassé font que, depuis longtemps, plus personne en France ne sait exactement ce qu’était un roi de France, pas plus que comment ces rois étaient considérés par leurs sujets, nos ancêtres.

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