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LA PERSÉCUTION DU CLERGÉ SOUS LA RÉVOLUTION

Date de publication
23 janvier 2025

La persécution du clergé sous la Révolution française est le résultat d'un affrontement entre une volonté de modernisation radicale de la société et l'attachement traditionnel à la religion. Si les violences de cette période ont laissé des cicatrices profondes, elles témoignent aussi des transformations majeures dans les rapports entre l'Église, l'État et la société.

La Révolution française, qui débute en 1789, marque un tournant radical dans l'histoire de France, avec des répercussions profondes sur l'Église catholique et le clergé. Au nom de la liberté, de l'égalité et de la lutte contre les privilèges, les révolutionnaires s'en prennent à l'Église, considérée comme un pilier de l'Ancien Régime. Les persécutions du clergé, parfois brutales, s'intensifient à mesure que la Révolution progresse, culminant lors de la Terreur (1793-1794). Ces événements ont suscité les tensions entre la réforme politique, les aspirations religieuses de la population et la volonté.

Contexte et premier

Avant 1789, l'Église catholique joue un rôle central en France, tant sur le plan spirituel que matériel. Elle détient environ 10 % des terres du royaume et bénéficie de privilèges fiscaux, ce qui suscite des critiques croissantes. Avec la convocation des États généraux et l'élan révolutionnaire, l'Église devient une cible des réformes. Dès 1789, l'Assemblée nationale abolit la dîme, une taxe prélevée par l'Église sur les récoltes, privée ainsi le clergé d'une ressource essentielle.

En 1790, la Constitution civile du clergé est adoptée. Ce texte réorganise l'Église en France : les diocèses sont réaménagés, et les prêtres doivent prêter serment de fidélité à la Constitution, une mesure qui divise profondément le clergé. Ceux qui acceptent deviennent des "prêtres constitutionnels", tandis que ceux qui refusent, appelés "prêtres réfractaires", sont marginalisés et défendus comme ennemis de la Révolution. Cette division provoque des tensions dans les communautés locales, où la fidélité au prêtre constitutionnel ou réfractaire devient une source de conflit.

La radicalisation et les persécutions

À mesure que la Révolution se radicalise, l'attitude envers l'Église et le clergé se durcit. En 1792, la monarchie est abolie, et la Première République est proclamée. Le clergé, perçu comme un allié potentiel des royalistes et des puissances étrangères, est de plus en plus réprimé. Les prêtres réfractaires sont particulièrement visés : beaucoup sont arrêtés, déportés ou exécutés. Les églises sont fermées ou transformées en lieux publics, et les objets religieux sont confisqués ou détruits.

La période de la Terreur , sous la direction de Robespierre et du Comité de salut public, marque l'apogée des persécutions. Entre 1793 et ​​1794, une politique de déchristianisation est mise en œuvre. Les révolutionnaires veulent éradiquer l'influence de l'Église et instaurer un culte de la Raison. Des fêtes révolutionnaires remplacent les cérémonies religieuses traditionnelles, les symboles chrétiens sont supprimés, et les prêtres réfractaires sont pourchassés. En Vendée, où la population reste largement fidèle à l'Église, la répression prend la forme d'un véritable massacre lors des Guerres de Vendée.

Conséquences et bilan

Les persécutions du clergé sous la Révolution ont des conséquences durables sur la société française. Des milliers de prêtres sont emprisonnés, déportés ou exécutés. Selon les estimations, environ 30 000 membres du clergé émigrés pour échapper aux violences. Les communautés locales, souvent très attachées à leurs pratiques religieuses, sont déstabilisées, et une méfiance durable s'installe entre les catholiques et les autorités révolutionnaires.

Cependant, la Révolution n'aboutit pas à la disparition de l'Église en France. Avec la fin de la Terreur et l'arrivée de Napoléon Bonaparte au pouvoir, un certain apaisement est recherché. En 1801, le Concordat signé entre Napoléon et le pape Pie VII rétablit une partie de l'influence de l'Église, tout en maintenant son contrôle par l'État.

La persécution du clergé sous la Révolution française est le résultat d'un affrontement entre une volonté de modernisation radicale de la société et l'attachement traditionnel à la religion. Si les violences de cette période ont laissé des cicatrices profondes, elles témoignent aussi des transformations majeures dans les rapports entre l'Église, l'État et la société. Loin d'être anéantie, l'Église catholique survit à ces épreuves, mais elle n'est plus jamais le pilier incontesté qu'elle était sous l'Ancien Régime.

georges cadoudal

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C'est une épopée formidable dans laquelle nous entraine l'auteur à la suite du grand général vendéen que l'on se prend à admirer dés le premier chapitre ! Plume au chapeau, sabre à l'arçon, Monsieur Georges se bat comme un lion. Dans sa correspondance, il signe Gédéon en référence au célèbre Juge d'Israël.

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