Idée reçue n°3 : « L’Ancien Régime ignorait l’éducation du peuple »

Mensonge n°3 : « L’Ancien Régime ignorait l’éducation du peuple »

Ce que disent les manuels :

« Avant Jules Ferry, personne n’apprenait à lire ou à écrire. L’Église gardait le peuple dans l’ignorance pour mieux le manipuler. »

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La vérité historique :

C’est une fable grossière. Dès le Moyen Âge, l’Église et la royauté ont encouragé l’alphabétisation, la transmission du savoir et l’éducation chrétienne. Des milliers d’écoles paroissiales existaient dans tout le royaume. Les ordres religieux – jésuites, bénédictins, frères des écoles chrétiennes – formaient gratuitement les enfants des villes et des campagnes.

Au XVIIe siècle, sous Louis XIV :

• Une majorité de garçons savait lire et écrire dans les provinces catholiques
• L’Église assurait une instruction morale, pratique et enracinée
• Les livres de piété, de morale, de catéchisme étaient courants chez les paysans

Ce qu’on a oublié : Jules Ferry n’a pas « inventé » l’école, il a supprimé l’école chrétienne et gratuite existante pour y mettre l’État à la place de Dieu. Et au passage, interdire la prière et l’enseignement de la foi…

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À méditer :

« L’éducation sans Dieu n’est que dressage. »
— Jean-Baptiste de La Salle

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Conclusion :

Non, l’école républicaine n’a pas libéré les consciences. Elle a formaté les esprits, effacé la foi, et rompu la transmission millénaire des vertus. L’école du roi, elle, élevait des âmes.