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Publié le
13/02/2025

Le Traité de Troyes : une trahison à la monarchie

Le Traité de Troyes, signé le 21 mai 1420, demeure l’un des épisodes les plus funestes de l’histoire de France. Cet acte, négocié sous l’influence des Bourguignons et des Anglais, privait le dauphin Charles – futur Charles VII – de son droit légitime à la couronne, au profit du roi d’Angleterre Henri V. Ce traité, fruit de la division du royaume et de la faiblesse des élites, aurait pu anéantir la souveraineté capétienne et livrer la France à l’ennemi héréditaire. Seule la foi et le courage d’une sainte, Jeanne d’Arc, permirent de rétablir l’ordre voulu par la Providence. Revenons sur cet événement tragique et sur ce qu’aurait pu être la France sans l’intervention divine.

Le contexte : une France affaiblie et divisée

Depuis le début du XVe siècle, la guerre de Cent Ans avait plongé la France dans un chaos sans précédent. La démence du roi Charles VI, frappé par la folie en 1392, avait laissé le pouvoir aux mains de factions rivales : les Armagnacs, fidèles à la couronne, et les Bourguignons, alliés aux Anglais.

L’assassinat du duc Louis d’Orléans en 1407 par ordre du duc de Bourgogne Jean sans Peur exacerba cette rivalité. En 1415, la catastrophe d’Azincourt, où l’armée française fut écrasée par les troupes anglaises d’Henri V, affaiblit encore davantage le royaume. Dans cette débâcle, Isabeau de Bavière, reine de France et épouse de Charles VI, prit fait et cause pour les Bourguignons et chercha à écarter son propre fils, le dauphin Charles, au profit des Anglais.

C’est dans ce contexte de trahison et d’abaissement que fut négocié le Traité de Troyes.

Les protagonistes du Traité de Troyes

Le traité fut signé entre trois parties principales :

  • Le roi Charles VI, sous l’influence de son épouse Isabeau de Bavière et du parti bourguignon, incapable de défendre l’intégrité du royaume.
  • Henri V d’Angleterre, victorieux à Azincourt et prétendant imposer sa domination sur la France.
  • Philippe le Bon, duc de Bourgogne, qui, pour venger l’assassinat de son père Jean sans Peur en 1419 par des partisans du dauphin Charles, s’était allié aux Anglais.

Par cet accord, Charles VI déshéritait son propre fils et reconnaissait Henri V comme héritier légitime de la couronne de France. Ce dernier épousait Catherine de Valois, fille de Charles VI, scellant ainsi l’union des dynasties.

Un traité de trahison : les conséquences immédiates du Traité de Troyes

Le Traité de Troyes marquait une rupture dans la continuité monarchique française. Pour la première fois, un roi de France renonçait à transmettre son royaume à son propre fils, contrevenant aux lois fondamentales du royaume, qui garantissaient la succession dynastique.

Dès lors, Paris tomba sous le contrôle des Bourguignons et des Anglais, tandis que le dauphin Charles se réfugiait à Bourges. Cette division du royaume renforça la position anglaise et semblait condamner la France à devenir une simple province de la couronne britannique.

Une France sous domination anglaise ?

Que serait devenue la France si le Traité de Troyes avait été appliqué pleinement ? Il est probable que le royaume aurait perdu son indépendance, absorbé par la monarchie anglaise. La noblesse française, soumise à des seigneurs anglo-normands, aurait vu ses privilèges réduits au profit de la centralisation anglaise. L’Église de France elle-même aurait pu être soumise à la volonté du roi d’Angleterre, mettant fin à l’unité catholique du royaume.

La France aurait cessé d’exister en tant que nation indépendante, son héritage capétien remplacé par une domination étrangère. L’identité française, forgée par des siècles de monarchie et de foi catholique, aurait été irrémédiablement altérée.

L’intervention divine : sainte Jeanne d’Arc et le salut de la France

Mais la Providence ne permit pas une telle humiliation. En 1429, une jeune paysanne de Domrémy, inspirée par Dieu, se leva pour défendre le royaume. Sainte Jeanne d’Arc, envoyée par la Sainte Vierge et saint Michel, convainquit le dauphin Charles de sa mission divine.

Grâce à son courage et à sa foi inébranlable, elle mena l’armée royale à la victoire à Orléans et permit le sacre de Charles VII à Reims. Cette reconnaissance officielle du roi légitime détruisit les fondements du Traité de Troyes, réaffirmant la souveraineté française.

Le miracle de sainte Jeanne d’Arc sauva la monarchie capétienne et permit à la France de chasser les Anglais. Son sacrifice et son martyre furent le prix à payer pour restaurer l’ordre divin dans le royaume.

Une leçon d’histoire : la monarchie et la foi comme piliers de la France

Le Traité de Troyes demeure un exemple tragique de ce qui arrive lorsque les principes monarchiques et catholiques sont trahis par des élites corrompues. Sans la fidélité du peuple à son roi légitime et sans l’intervention de la Providence à travers Jeanne d’Arc, la France aurait pu disparaître en tant que nation chrétienne et souveraine.

Cet épisode nous rappelle que l’unité du royaume repose sur la continuité dynastique et la protection de la foi catholique. La trahison des élites, à l’image d’Isabeau de Bavière et des Bourguignons, mène toujours à la ruine, tandis que la fidélité au roi et à Dieu garantit la prospérité du royaume.

Ainsi, le Traité de Troyes n’est pas qu’un événement du passé : il est un avertissement pour toutes les générations. Seule l’alliance entre le trône et l’autel peut garantir l’avenir de la France. Comme le disait sainte Jeanne d’Arc elle-même : « Messire Dieu premier servi ! »

statue sainte jeanne arc

Statue de Sainte Jeanne d'Arc

31,00 

Hauteur : 21cm. Plâtre statuaire. Patine à base de cires et pigments naturels, ton ivoire. Fabriqué en France dans le Vaucluse. Au XVe siècle, à la Renaissance, les sculpteurs lui donnent une forme, le cisèlent pour en libérer des statues et des gravures extrêmement fines. Au XIXe, le plâtre statuaire orne les plus beaux palais français, des murs au plafond. Statue peinte, autel, objet décoratif, rosace, panneau entier ouvragé… il connait son âge d’or.


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