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Publié le
08/06/2023

Les invasions vikings en Bretagne : bref aperçu historique

Les invasions vikings en Bretagne au Moyen Âge ont marqué de façon significative l’histoire et la culture de la région bretonne. Je vous propose un bref aperçu des raids vikings sur la Bretagne, en explorant leurs causes, l’impact sur la population locale, et les conséquences finales pour le développement de la région. De Nominoë à Alain le Grand, un royaume breton voit le jour à la fin du IXe siècle. À partir de 913, suite aux raids bretons, le Bretagne s'efface petit à petit et laisse place, en 936 et 937, à l'établissement de principautés scandinaves.

Le contexte historique

Pour comprendre les invasions vikings en Bretagne, il est important de considérer le contexte historique plus large. L’ère viking, qui s’étend de la fin du VIIIe au XIe siècle, a été témoin de l’expansion des Scandinaves à partir de leurs terres ancestrales grâce aux raids, au commerce et à l’établissement dans diverses régions d’Europe. La Bretagne, située dans la partie nord-ouest de la France actuelle, était particulièrement vulnérable en raison de sa proximité avec le cœur viking et de sa richesse commerçante.

Causes des invasions vikings

Plusieurs facteurs ont contribué aux invasions vikings en Bretagne. Tout d’abord, les Vikings ont cherché de nouvelles possibilités de commerce et de pillage dans les terres étrangères. Le 24 juin 843, jour de la Saint-Jean-Baptiste, une flotte de Vikings norvégiens remonte la Loire et s’empare par surprise de la ville de Nantes. La ville est pillée en règle et son évêque sauvagement assassiné au sein même de sa cathédrale. La situation côtière de la Bretagne et ses routes commerciales animées en ont fait une cible attrayante. Ensuite, l’instabilité politique de la Bretagne a créé un vide de pouvoir que les Vikings ont su exploiter. Les conflits internes entre les seigneurs locaux ont affaibli la défense de la région, rendant plus facile pour les pillards de lancer des attaques. Enfin, l’expertise maritime et les techniques de construction navale de pointe des Vikings leur ont permis de naviguer dans les eaux dangereuses et de surprendre les communautés côtières.

Au cours de la décennie 880, profitant des dissensions qui divisent les Bretons, les Vikings finissent même par contrôler une bonne partie du territoire breton, jusqu'au jour où le roi Alain le Grand réussit à les chasser.

Impact sur la population locale

Les raids étaient caractérisés par la violence, le pillage et la capture de prisonniers. Des villes, des monastères et des villages ruraux ont été ciblés, entraînant d’importantes destructions et pertes de vie. En 913 les Scandinaves pillent l’abbaye de Landévennec, le plus important monastère de Bretagne occidentale, chamboulant en profondeur le pouvoir spirituel breton. Depuis lors, les religieux et les aristocrates commencèrent à fuir massivement la Bretagne pour se rendre en Francie ou en Angleterre. La menace constante des attaques vikings a perturbé le commerce qui a entravé la croissance économique et a provoqué une peur généralisée parmi la population. En 913, au décès de Gourmaëlon, successeur d’Alain, la Bretagne est sans souverain légitime.

Cependant, toutes les rencontres entre les Vikings et les Bretons n’étaient pas hostiles. Avec le temps, certains Vikings se sont installés en Bretagne, se mêlant à la population locale. À partir de 921, il existe en Bretagne une principauté scandinave reconnue par les Francs eux-même. Cela a conduit à l’échange culturel et à l’émergence d’une société mixte connue comme la culture "nordique-bretonne". Certains Vikings s’assimilèrent même à la noblesse bretonne, jouant des rôles influents dans la politique régionale.

Des résistances émergent

En réponse aux invasions vikings, les Bretons s’organisent progressivement pour résister aux pillards. Les seigneurs locaux ont commencé à construire des fortifications, comme des châteaux et des villes fortifiées, pour améliorer leurs capacités de défense. En 931, une première révolte bretonne, menée par le jeune Alain Barbetorte et le comte de Rennes Bérenger, s'engage sérieusement. En Cornouaille, les Bretons massacrent les Vikings présents, en premier lieu leur chef, le duc Félécan. Les Bretons ont également formé des alliances avec les royaumes voisins et demandé l’aide de l’empire carolingien, qui a aidé à renforcer leur résistance contre les attaques vikings. Cependant, la montée de puissants dirigeants bretons, comme Nominoe et ses successeurs, a apporté un sentiment d’unité à la région. Ces chefs combattirent activement les incursions vikings et repoussèrent avec succès les envahisseurs, réclamant des territoires perdus. En outre, la propagation du christianisme a joué un rôle dans l’unification des Bretons et la promotion d’une identité commune, renforçant encore leur résistance.

Des conséquences à long terme

Les invasions vikings eurent des conséquences durables pour la Bretagne. D’une part, ils ont causé des dommages importants à l’économie de la région et perturbé les structures sociales et politiques. De nombreux monastères et institutions religieuses ont été détruits, entraînant un déclin des activités culturelles et intellectuelles. D’autre part, les interactions entre les Vikings et les Bretons ont contribué à l’hybridation culturelle, les éléments nordiques et bretons se fusionnant pour former une identité unique.

Avec le temps, la Bretagne a rebondi après les invasions vikings. L’économie de la région s’est redressée et les routes commerciales ont rouvert. Les efforts de résistance des Bretons ont contribué à consolider leur pouvoir politique, ouvrant la voie au duché indépendant de Bretagne au IXe siècle. L’influence des raids vikings a également marqué la langue, le folklore et les expressions artistiques bretons, mettant en valeur l’héritage durable de cette période tumultueuse.

Les invasions vikings ont apporté destruction et bouleversement, mais aussi échange culturel et adaptation. La résilience des Bretons et leur détermination à résister à l’assaut viking ont joué un rôle crucial dans l’avenir de la région. Aujourd’hui, le souvenir des invasions vikings reste une partie intégrante de l’identité bretonne, rappelant à ses habitants la force nécessaires pour surmonter l’adversité.

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