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Publié le
09/01/2024

Le peuple de Paris, au XVIIe siècle

Le peuple et la foi sous Louis XIII

Le peuple de Paris, au XVIIe siècle, est très religieux. Il ne discute pas. Quelques rares esprits qu’on appelle
« libertins », peuvent mettre en doute, sous une forme d’ailleurs prudente, les principes, ils n’ont aucune influence. La Sorbonne, le Parlement et le bourreau ont tôt fait de les faire taire. Un contemporain écrit :

Je n’ai jamais vu un peuple plus dévot, prêtres plus retenus, clergé plus réglé et religieux donner meilleur exemple. Le peuple fréquente les églises avec piété. Les marchands vont demander à Dieu que leur négoce prospère. Il n’y a que les nobles et les grands qui y viennent pour se divertir, pour parler et faire l’amour et l’on voit quelquefois des hommes qui y entrent avec des bottes !

Un contemporain
Le peuple et la foi sous Louis XIII

Mais chez les nobles et les grands c’est plutôt effet de légèreté que mauvaise intention. En général, même les gens du temps se comparant à ceux qui les ont précédés se disent très fiers du progrès qu’ils ont réalisé dans la pratique de leur religion par rapport à leurs ancêtres. L’auteur d’un certain libelle La Chasse au vieil grognard de l’antiquité ne cache pas son dédain au sujet du peu de piété que montraient les hommes du Moyen Âge, qui se contentaient, dit-il, d’une petite messe basse les jours de fêtes, méprisaient les vêpres, ne se confessaient qu’une fois l’an, et « encore fallait-il leur dire leurs péchés », se bornaient chichement à l’offrande à « tirer de leur bourse un tournoi fricassé », n’allaient au sermon qu’aux grandes fêtes carillonnées et le soir de Noël, se rendaient à la messe de minuit seulement « pour y dormir sur la paille que l’on mettait aux églises », ou chanter à tue-tête quelque vieux noël peu convenable comme celui qui commence par : Viens çà ! Gros Guillot, et, après la messe, aller « se saouler » et dormir jusqu’au jour à midi. Non ! Les sujets du roi Louis XIII ont maintenant plus de tenue ; leur foi est plus correcte ! Ce serait même de cette époque que daterait l’expression de « foi de charbonnier », venue de l’histoire du diable déguisé en docteur de Sorbonne entrant dans la cabane d’un charbonnier pour le tenter et lui disant :

Que crois-tu ? — Je crois ce que croit la sainte Église. — Et que croit la sainte Église ? — Elle croit ce que je crois !

Charbonnier

Et le diable ne pouvant rien tirer de plus du bonhomme s’en serait en allé en pestant contre les simples qui s’avisent de croire sans examen !

De fait, la religion, universellement admise, est étroitement mêlée à toutes les manifestations de la vie du temps. Dans ces innombrables petites rues étranglées et tortueuses où les églises, qui se rencontrent à chaque pas, couvrent, à toute heure, du bruit de leurs cloches nombreuses les fracas de la rue, nobles, bourgeois, marchands, artisans, petit peuple, se retrouvent chaque dimanche et chaque fête, confondus sous les vieilles voûtes des nefs séculaires, chantant les mêmes airs, respirant le même encens, éprouvant les mêmes émotions que depuis des centaines d’années ont ressenti leurs aïeux, et créant ainsi entre eux comme une « communion » tranquille dans laquelle ils se reposent paisiblement avec le sentiment de l’absolu.

Combien y a-t-il d’églises à Paris ?

Les chiffres des statistiques varient en raison du grand nombre de chapelles et oratoires qu’on ne sait s’il faut ou non faire figurer dans la liste. D’après un tableau des Noms des églises, chapelles, collèges… du temps, il y aurait, sous Louis XIII, soixante deux églises, vingt-sept couvents, quarante-neuf collèges. Une nomenclature conservée au British Museum et publiée par Julien Havet, donne quarante et une églises pour la rive droite (la ville), vingt pour la Cité, dix-neuf pour la rive gauche (l’Université), quatre pour les faubourgs, en tout quatre-vingt-quatre. Mais un voyageur venu en 1599, Thomas Platter, en a compté cent trente-neuf. Que de petites chapelles en effet, çà et là, brouillent les comptes ! Saint-Benoît-le-Bétourné, Saint-Denis-du-Pas, Saint-Blaise, la chapelle de Braque, celle des orfèvres, de Saint-Michel dans
le Palais, Sainte-Égyptienne, etc. !

En revanche, on est un peu surpris dans ces statistiques du petit nombre relatif de couvents mentionnés et cependant il semblerait, à première vue, pour reprendre un mot du même Platter :

qu’il n’y ait pas d’ordre de religieux ou de religieuses existant dans les pays catholiques qui ne se vît représenté dans cette ville, du moins, on me l’a dit.

Platter
La vie de Pris sous Louis XIII

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Le sujet était vaste. Il fallait se borner. Laissant de côté ce qui concernait la Cour et le Louvre dont nous avons parlé ailleurs. Nous avons essayé de donner ici une idée un peu claire de ce qu'était Paris au temps de Louis XIII, le cadre de la ville, l'aspect de ses rues, l'existence des habitants.

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