Le Moyen Âge va se clore et faire place à l’ère nouvelle appelée la Renaissance. Son œuvre, arrêtée par la guerre de Cent ans, sera reprise par la Renaissance, qui profitera du retour de la paix en recueillant l’héritage de son devancier.
Celui-ci a préparé le terrain, planté l’arbre de la science, il n’y aura plus qu’à le cultiver pour récolter ses fruits. En même temps qu’il lui transmet ses biens, le donateur lègue à son héritière le moyen de les augmenter sans mesure. Au Moyen Âge, les moyens d’étude et d’enseignement, nous venons de le dire, étaient infiniment inférieurs à ceux dont la Renaissance allait profiter, sous le rapport des lettres et des sciences. Les armées de copistes, si nombreuses qu’elles fussent, ne pouvaient suffire à la reproduction et à la diffusion des œuvres de l’esprit. Les copistes manquaient-ils même, parfois, des feuilles ou parchemins nécessaires à la transcription des manuscrits ? Les palimpsestes, qui font le désespoir des paléographes, le feraient croire. Le Moyen Âge n’a donc que plus de mérite d’avoir atteint le point élevé où il porta l’intelligence humaine, avec des moyens aussi insuffisants.
Mais s’il manqua du gigantesque véhicule de l’imprimerie, c’est lui qui eut l’honneur de l’inventer. C’est un de ses fils, Gutenberg, qui légua cette reine des découvertes aux siècles à venir, comme un autre de ses fils, Christophe Colomb, allait leur léguer la découverte de l’Amérique. L’impression tabellaire ou xylographique a précédé un peu l’impression typographique. C’est en 1436 que Jean Gutenberg, né à Mayence en 1400, inventa, à Strasbourg, les caractères mobiles, d’abord en bois, puis en métal, qu’on dispose dans un composteur, et qui constituent la typographie. L’Église, et notamment le clergé régulier, eurent la plus grande part à la propagation de l’imprimerie. Les monastères, où s’écrivaient si laborieusement les manuscrits, s’empressèrent d’installer chez eux des presses.
En 1476, les religieux allemands, nommés frères de la vie commune, dans un de leurs premiers imprimés, appellent la typographie la mère commune de toutes les sciences et l’auxiliaire de l’Église.
Eux-mêmes se vantaient d’enseigner, non par la parole parlée, mais par la parole écrite : Non verbo sed scripto prœdicantes.
Il ne fut jamais au monde assurément d’art plus digne, plus louable, plus utile, plus divin : qua certe nulla in mundo ars dignior, nulla laudabilior aut utilior, sive divinior aut sanctior esse unquam potuisset.
Le bénédictin Bernard Witte de Liesborn dans son Historia Westphaliœ
L’archevêque de Mayence, Berthold de Henneberg, parle de la divina quœdam ars imprimendi. Nous empruntons ces citations à l’Allemagne à la fin du Moyen Âge, par Janssen, l’un des ouvrages d’érudition les plus étonnants de ce siècle. La coopération spéciale et persévérante du clergé à l’expansion de l’imprimerie est une nouvelle réponse à l’absurde accusation d’obscurantisme que les ignorants lui adressent. Dès 1475, Rome comptait déjà vingt-cinq ateliers de typographie. Elle marchait à la tête du progrès. À ce moment Paris n’en avait encore que deux : celle d’Ulric Gehring, de Constance, Martin Crantz et Michel Freiburger, ses associés, fondée en 1470 par le scolastique allemand Jean Heynlin von Stein et Guillaume Fichet, tous deux docteurs de la maison de Sorbonne. La seconde avait été fondée en 1473 par Pierre Césaris, maître ès arts, et Jean Stol. Il faut lire dans l’ouvrage du docte Janssen, qui a eu un immense retentissement dans l’Europe savante, l’incroyable et rapide développement de l’imprimerie, de Londres à Constantinople, de Copenhague à Grenade, de Stockholm à Lisbonne.
L’ère chrétienne comprend dix-neuf siècles. Sur ces dix-neuf siècles, le Moyen Âge féodal et monarchique en comprend dix, plus de la moitié. Qu’a été et qu’a produit cette période de tout un millénaire ? La question est controversée parce que l’Église, instituée par Jésus-Christ pour évangéliser le monde
Tout naturellement on imprima d’abord de nombreuses éditions de la Bible et des Pères de l’Église, puis des ouvrages des docteurs scolastiques et des auteurs classiques de l’antiquité, ainsi que des publications populaires. Le nombre des tirages était considérable, et les éditions se succédaient aussi rapidement que celles de certains romans à notre époque frivole. Cela atteste la multitude des lecteurs avides de savoir à cette époque profondément studieuse, à l’encontre des préjugés reçus. Les œuvres philosophiques, scientifiques et théologiques de saint Thomas d’Aquin sont considérables ; elles forment vingt volumes in-folio ; eh bien, un savant allemand, Jean Trythème, en comptait, en Allemagne seulement, deux cent seize éditions ou réimpressions connues, datant de la fin du XVe siècle. Trouverait-on aujourd’hui un seul ouvrage sérieux aussi souvent édité ou réimprimé ? Les romans, les plus mauvais surtout, approchent seuls de pareils succès. Par une déclaration en date du 9 avril 1513, Louis XII favorisa l’imprimerie en exemptant les imprimeurs de tailles, d’aides, subsides et autres charges. Il accorde ces privilèges, dit-il,
En considération du grand bien qui est advenu, en mon royaume, d’une invention qui semble être plus qu’humaine, et par laquelle la sainte foi catholique a été grandement augmentée et corroborée.
Louis XII
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