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Publié le
17/07/2025

L’homme sans héritage : autopsie du modernisme

L’homme est un animal politique disait Aristote. Animal car ses bas instincts et le fonctionnement de son corps physique sont proches de ceux des animaux mammifères, et politique parce que cet animal qu’est l’homme a une capacité d’élévation intellectuelle et spirituelle unique qui lui permet d’engendrer de grandes civilisations, mais malheureusement aussi des désastres…
Nous allons analyser les distinctions qu’il y a entre la vision du monde traditionnel et celle du monde moderne afin d’expliquer clairement en quoi le modernisme qu’on nous a imposé, est parfaitement identifiable à une forme de régression de notre civilisation. Nous nous appuierons sur l’analyse faite à ce sujet par Christophe Levalois dans « Les temps de confusion » :

« Tout homme, dans une société traditionnelle, s’intègre dans l’ordre social. […] Lorsqu’il naît, l’homme n’est que potentialités. Il reçoit un héritage qui est très important : par le sang, il appartient à une lignée, à un clan, cela lui vaut des obligations ; par la race physique, il fait partie d’un peuple. Il lui reste à devenir et à assumer. Son existence est notamment ponctuée par des rites de passage qui marquent son évolution intérieure et l’accès à un groupe spécifique de la communauté. Cela peut-être, par exemple, les hommes adultes ou guerriers ou encore les prêtres. La première naissance, que connaissent tous les hommes, est la venue au monde physique, la deuxième naissance l’intégration dans l’ordre traditionnel. Le nouveau venu devient un héritier, un témoin et un continuateur. Il est membre à part entière de sa communauté. Il en est co-responsable. L’héritage qu’il reçoit, spirituel, culturel et ethnique, il doit s’en montrer digne et le faire fructifier. Alors, il peut espérer parvenir à la troisième naissance qui donne accès au monde céleste et à l’éternité. » (Les temps de confusion / par Christophe Levalois – Guy Trédaniel Éditeur - 1991, p.23 et 24)

A contrario, l’homme moderne lui, n’est pas un héritier. L’homme moderne est avant tout essentiellement matérialiste. Sa vision du monde est unidimensionnelle. Sa logique le pousse à ne vivre et à ne se soucier que de l’instant présent. Les révolutionnaires de 1789 disaient : « faisons table rase du passé ! » C’était leur crédo. En effet, ils ne voulaient plus se sentir héritiers des siècles passés, mais ne songeaient qu’à eux-mêmes et à l’instant présent. N’étant pas héritier des siècles passés, l’homme moderne erre un peu comme un animal, il évolue dans un monde purement matériel dont le souci principal est de consommer et combler ses besoins personnels. Il profitera des acquis des siècles passés de la civilisation qui l’a vue naître, mais ne cherchera pas à y apporter sa pierre à l’édifice considérant que tout lui est dû, ne se souciant que de ses droits et jamais de ses devoirs. Paradoxalement, c’est un peu le credo du socialisme ! Le philosophe et sociologue Antoine Blanc de Saint Bonnet écrivait à ce propos :

« Le socialisme est plus facile que la civilisation. […] Cela consiste à consommer ce que les siècles ont recueilli : tout le monde est bon pour cela. » (Restauration française / par A. Blanc de Saint Bonnet – 1872, p.202)

Notre conclusion est donc sans appel : le modernisme est une régression de l’humanité ! Et s’il est une régression, c’est parce que ce modernisme est basé sur une considération purement matérialiste de l’homme, dépouillé des siècles d’expériences de son histoire et de sa dimension transcendante ! L’existence de l’homme moderne ne repose sur rien, ni passé, ni histoire, ni civilisation ni religion !

« Ce que nos ancêtres ont fait par coutume et par sentiment, le poursuivre nous-mêmes avec l'assurance et la netteté scientifiques, par raison et par volonté. »

Et notre jour viendra !

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