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François Ier, roi de France de 1515 à 1547, a convié le peintre italien Léonard de Vinci au château d'Amboise, une ville située dans la vallée de la Loire en France. La venue d'un tel artiste, reconnu bien au-delà des frontières des cités italiennes, participa à la renommée et au prestige de la cour française. Il est à noter, d'ailleurs, que son prédécesseur, Louis XII, avait déjà tenté de faire venir l'artiste en France. Sans succès. À l’hiver 1516, lorsque le peintre de Vinci, venu de Milan, traverse les Alpes ; il emporte avec lui trois de ses tableaux, dont celui qui deviendra si célèbre : « Joconde ». Léonard de Vinci a quitté la ville éternelle, Rome, depuis quelques jours en compagnie de ses deux fidèles disciples : Battista da Vilanis et Francesco Melzi. Une escorte, envoyée par le roi de France François Ier, les aide à traverser les Alpes, et ainsi ils peuvent arriver en France sains et saufs. Monté sur un mulet, le vieillard à la barbe blanche entre dans la ville sous le regard admiratif de la foule venue en nombre. Le peintre avait dans ses valises de nombreux livres, des parchemins, et autre objets.
Effectuer un tel voyage le condamne à ne pas achever la fresque de la bataille d'Anghiari, dans le Palazzo Vecchio de Florence. La tristesse au cœur, il pense aux commandes qu'il n'aura jamais puisque ce sont ses rivaux, feu Botticelli, à Florence, et Raphaël, à Rome qui en bénéficieront. En 1516, quelques temps plus tôt, son protecteur, Julien de Médicis, qui est également le frère du pape, rendit son âme à Dieu. Léonard de Vinci ne peut plus tellement compter sur les commandes de mécènes, nécessaires à sa survie. Par ailleurs, le pape Léon X, un Médicis, fit le choix de Raphaël comme peintre et architecte de la basilique Saint-Pierre, à Rome. Le souverain pontife avait, dans une lettre envoyée aux cardinaux, justifié son choix :
Tout à sa joie d'inventer de nouvelles machines pour alléger la peine des hommes, de fabriquer des onguents pour faire pousser les ongles, ou rendre leur virilité aux pauvres amants, Léonard oublierait sûrement que le but de son travail est d'élever le plus vite possible le dôme de Saint-Pierre.
Pape Léon X
Lorsqu'ils étaient à proximité du Mont-Blanc, Francesco Melzi, son fidèle ami, n'avait pu s'empêcher de lui demander :
Maître, qu'avez-vous dit au pape en quittant Rome ?
Francesco Melzi
Il ne reçu en guise de première réponse que le silence des montagnes de France.
Rien. Qu'aurais-je dû lui dire ?
Léonard de Vinci
Le génie italien ajoute d'une voix triste :
Que veux-tu, les Médicis m'ont créé, les Médicis m'ont détruit ! Jamais ils ne m'ont laissé donner ma mesure sur un chantier important !
Léonard de Vinci
Quand le roi de France présente au peintre le lieu dans lequel il allait résider, Le Cloux, Léonard de Vinci fut subjugué par la beauté et le charme du lieu. L'artiste fit sa révérence au roi :
Majesté, merci de m'avoir accueilli ici, Le Cloux est le havre de paix, de solitude, au milieu de la nature, dont je rêvais.
Léonard de Vinci
Je te confie la charge de premier peintre et t'accorde une pension exceptionnelle de 700 écus d'or par an.
Lui répondit le roi
Léonard de Vinci prit les mains du roi et les baisa.
Léonard de Vinci passa les dernières années de sa vie à Amboise, résidant au Château du Clos Lucé, situé à proximité de la résidence royale du Château d'Amboise. Le peintre de 63 ans savait pertinemment que ce voyage fut son dernier. Il ne reverra certainement plus jamais les collines de Toscane de son enfance. Le roi de France, François Ier, lui assure un cadre de vie confortable et lui permet de poursuivre ses activités artistiques et scientifiques.
Pendant son séjour à Amboise, Léonard de Vinci a continué à travailler sur divers projets et a produit des œuvres d'art remarquables, notamment des peintures telles que "La Vierge et l'Enfant avec sainte Anne" et "Saint Jean-Baptiste". Il a également été ingénieur et conseiller du roi, travaillant sur des projets liés à l'architecture, à l'ingénierie et aux défenses militaires.
Quelques années plus tard, Léonard de Vinci décèda à Amboise le 2 mai 1519, à l'âge de 67 ans. Il fut inhumé dans la Chapelle Saint-Hubert du Château d'Amboise. À l'annonce de sa mort, la cour du roi était au château de Saint-Germain-en-Laye. Le roi ne put retenir ses larmes.
Il n'y a jamais eu un autre homme né au monde qui en savait autant que Léonard, pas autant en peinture, sculpture et architecture.
François Ier
La présence de Léonard de Vinci à Amboise a eu une influence culturelle et intellectuelle importante pendant la période de la Renaissance en France. Le mécénat de François Ier envers Léonard de Vinci et son soutien aux arts ont contribué à l'épanouissement des entreprises artistiques et scientifiques dans le pays.
Le sujet était vaste. Il fallait se borner. Laissant de côté ce qui concernait la Cour et le Louvre dont nous avons parlé ailleurs. Nous avons essayé de donner ici une idée un peu claire de ce qu'était Paris au temps de Louis XIII, le cadre de la ville, l'aspect de ses rues, l'existence des habitants.
Je voulais vous remercier, pour vos vidéos et vos ouvrages. Vous avez permis une très ferme réconciliation entre notre Histoire Française, notre Culture et moi même qui en été totalement désintéressé. Plus qu'une réconciliation d'ailleurs, l'Histoire (recadrée délestée de toute idéologie Républicaine) est devenue une passion. Soit...ce n'est pas le plus important. Vous avez surtout contribué à ma profonde conversion vers la véritable Foi chrétienne et Catholiques. Soyez bénie. Cordialement.
Votre fichier audio de Saint Louis est vraiment très intéressant et passionnant. Les faits sont bien relatés et c'est très plaisant à écouter
Grâce à vos publications je me suis forgé une culture et une maitrise de l'histoire que je n'aurais pas acquis avec l'éducation nationale.
Merci !
Mille mercis pour tout ce que vous faites, et lorsque le Lys reviendra en France, c’est-à-dire bientôt, vous pourrez être fier d’y avoir contribué
Et bien juste pour vous dire que vous faites un travail formidable, saint, j'ai même envie de dire. Je n'ai pour l'instant que deux livres de votre collection mais je compte bien en ajouter d'autres prochainement. Merci car je peux, grâce à vous, approfondir sérieusement mes connaissances avec des livres toutefois très accessibles.
Merci pour votre travail ! Il est précieux !
Merci pour tout, j'adore vos livres.
Merci pour ce travail magnifique qu'est de réhabiliter l'histoire de France
Je veux vous remercier particulièrement pour votre beau et admirable travail d'excellentes publications dont notre foyer bénéficie.
J'aimerais vous remercier, car grâce à vous, je redécouvre (et étudie) avec joie la beauté de l'Histoire de la France, la grandeur de la Fille Aînée de l'Église (qui je l'espère, retrouvera ses lettres de noblesse et sa Foi).
J'ai acheté plusieurs livres de Vox Gallia à la librairie Les Deux Cités à Nancy, et je n'ai pas regretté mes achats.
Continuez à faire de si beaux livres !
Je vous remercie pour votre travail et les ouvrages passionnants proposés
Merci pour votre travail de réédition, je viens de finir le péril cathare que j'ai beaucoup apprécié. Ces lectures me font découvrir à quel point nous avons une belle et grande histoire. Merci à vous.
Merci beaucoup pour votre travail. C'est toujours un plaisir de commander un livre de votre édition !
Des livres de qualité je recommande fortement pour les passionnés d'histoire de France
impeccable pour nos jeunes à qui l'éducation nationale supprime des pans entiers de notre histoire.
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