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Publié le
13/05/2025

Charles VII, le roi légitime que Dieu a relevé par la main d’une Sainte

« Dieu aide toujours ceux qui sont dans leur droit. »
— Sainte Jeanne d’Arc


La France à genoux : un royaume sans roi

La décadence capétienne et le fléau révolutionnaire avant l’heure

En 1403, lorsque Charles naît, le royaume de France n’est plus que l’ombre de lui-même. Le roi Charles VI sombre régulièrement dans la folie, et la régence est disputée entre grands féodaux, Bourguignons et Armagnacs, dont les querelles préfigurent les dissolutions futures de l’autorité monarchique.

Déjà, un poison insidieux ronge la monarchie : celui de l’oubli de son caractère sacré. Les hommes gouvernent au lieu d’obéir, les princes intriguent au lieu de servir. La France, fille aînée de l’Église, semble abandonnée par Dieu — mais c’est elle qui L’a d’abord oubliée.

Le jeune Charles, héritier désigné, se voit méprisé, rejeté. Il est déshérité par le traité de Troyes en 1420, signé sous la pression anglaise par Charles VI et sa reine Isabeau de Bavière, qui livre la couronne au roi d’Angleterre.

« Le traité de Troyes est une trahison de la monarchie sacrée, une capitulation devant l’hérésie anglaise. »
— Abbé Viguier, Sur la légitimité royale en temps de crise


Un roi sans sacre n’est qu’un prince parmi d’autres

Le "dauphin de Bourges" : autorité sans onction

À cette époque, Charles n’est plus reconnu que par une partie du royaume, et encore. Refusé à Paris, réfugié à Bourges, il est surnommé avec mépris le « roi de Bourges ». Mais en vérité, il n’est pas roi : il est dauphin, c’est-à-dire héritier présumé. En droit monarchique, tant que le sacre de Reims n’a pas eu lieu, il n’est qu’un prince sans autorité spirituelle.

C’est là que l’on mesure toute la sagesse de l’ancienne monarchie : ce n’est pas l’hérédité seule qui fait un roi, mais l’union du sang et du sacré, par le Saint Chrême, dans la cathédrale de Reims, avec l’huile sainte apportée par une colombe au baptême de Clovis. Le roi est lieutenant de Dieu sur terre, ou il n’est rien.

Charles, hésitant, politique, pusillanime, se contente un temps de son rôle de prince contesté. Il ne prend pas les armes pour restaurer la légitimité. Il attend. Mais Dieu n’attend pas.


Jeanne d’Arc : une Sainte envoyée pour restaurer l’ordre divin

Une simple fille de Lorraine, mais choisie par le Ciel

C’est alors que paraît Jeanne d’Arc, née en 1412 à Domrémy, pays fidèle au roi légitime. Elle n’est rien selon les critères du monde : une paysanne illettrée. Mais Dieu choisit les humbles pour confondre les puissants. À 13 ans, elle entend ses premières voix : Saint Michel, Sainte Marguerite, Sainte Catherine, qui lui ordonnent une mission simple et claire :

« Il faut que tu partes en France et que tu fasses sacrer le roi à Reims. »

Elle n’a qu’une idée : rétablir la légitimité. Elle ne veut ni le pouvoir, ni les honneurs, ni la guerre. Elle ne dit pas "chasser les Anglais" ou "faire la guerre pour la France" : elle dit faire couronner le roi, accomplir l’ordre établi par Dieu.

Et c’est pour cela que l’on peut dire, sans exagération, que Jeanne fut la Providence venue réparer l’anti-France.


La rencontre décisive de Chinon

En mars 1429, elle arrive à Chinon, où elle est introduite à la cour du dauphin. L’anecdote est célèbre : il se dissimule parmi ses courtisans, pour la tester. Mais Jeanne le reconnaît immédiatement. Et voici ses paroles :

« Gentil Dauphin, je suis Jeanne la Pucelle. Dieu m’envoie pour que vous soyez sacré et couronné roi à Reims. »

Ce moment n’est pas une simple reconnaissance politique. C’est un instant de révélation mystique : Jeanne voit, à travers l’homme hésitant, l’oint à venir. Elle perçoit ce que lui-même ne voit pas. Elle devient l’ange qui lui révèle son destin royal.


Reims ou la restauration du trône très chrétien

Orléans : le miracle militaire

Charles, d’abord méfiant, lui confie une armée. Non pas par confiance religieuse, mais par absence d’alternative. Pourtant, en quelques semaines, la Pucelle renverse la situation militaire. Le siège d’Orléans, entamé depuis des mois, est levé en mai 1429. Une ville fidèle au roi est sauvée, mais surtout : le moral du royaume renaît.

Mais pour Jeanne, ce n’est pas là le but. Elle l’a toujours dit : « Je ne suis venue que pour faire sacrer le roi. »


La marche vers le sacre : l’ordre restauré

Contre tous les conseils prudents, elle convainc Charles de prendre la route de Reims. Les villes se soumettent. Le 17 juillet 1429, Charles est sacré roi de France, dans la cathédrale de Reims, avec l’huile sainte, devant Jeanne en larmes.

Il n’était qu’un prince, il devient roi très chrétien. Il n’était qu’un homme politique, il devient lieutenant de Dieu. Et la France, qui n’était qu’un champ de ruines, redevient royaume sacré.

« Dieu premier servi. » — devise de Jeanne d’Arc


La mission achevée, la Sainte sacrifiée

Le martyre à Rouen : la vengeance de l’anti-France

Mais le démon veille. Une fois le sacre accompli, Jeanne perd sa raison d’être aux yeux des politiques. Capturée à Compiègne en 1430, vendue aux Anglais par les Bourguignons, elle est livrée à un tribunal d’évêques traîtres, agents de l’ennemi.

Charles VII, désormais roi, n’intervient pas. Lui qui lui doit tout, se tait. Par prudence, par calcul — ou par lâcheté. En mai 1431, elle est brûlée vive comme hérétique, pour avoir porté des habits d’homme, pour avoir entendu des voix, pour avoir trop dérangé.

Mais en vérité, on ne brûle pas une hérétique : on sacrifie une sainte, une vierge, une envoyée. Son procès n’est pas une question juridique : c’est la vengeance de l’anti-France contre la vraie France.


Un roi dans l’ombre de Jeanne

Le Bien Servi : un roi par procuration divine

Après la mort de Jeanne, Charles VII gouverne plus efficacement. Il réforme l’armée, établit la taille, réorganise la justice, crée une armée permanente, pacifie le royaume, et met fin à la guerre de Cent Ans en 1453, avec la reconquête de la Guyenne.

C’est tout à son honneur. Mais ne l’oublions pas : sans le sacre, tout cela n’eût été que l’œuvre d’un usurpateur.

Ses contemporains le surnomment "le Bien Servi". Et en vérité, bien servi par qui, sinon par Dieu et par Jeanne ?


La favorite et le roi affaibli

Le roi, dans ses dernières années, s’entoure de sa favorite, Agnès Sorel, femme élégante et influente. Elle contribue à son réveil politique, mais ne peut combler le vide spirituel laissé par Jeanne.

Le roi meurt en 1461, abandonné par son propre fils Louis XI, qui complotait déjà contre lui. Il meurt, dit-on, dans la peur que son fils ne hâte sa fin. Triste fin pour celui que Dieu avait sauvé.


Sainte Jeanne d’Arc, restauratrice de l’ordre légitime

S’il est une leçon de l’histoire de Charles VII, c’est bien celle-ci : sans le sacre, point de roi ; sans roi, point de France ; sans Jeanne, point de sacre.

Sainte Jeanne d’Arc n’est pas l’égérie des républicains, ni une guerrière progressiste : elle est l’instrument de la Providence, une humble fille envoyée pour restaurer le trône et l’autel, dans l’ordre voulu par Dieu.

« Il n’est de puissance que de Dieu. » — Saint Paul, Romains 13,1

Elle a accompli sa mission, et pour cela, elle a été sacrifiée. Mais par elle, la France fut sauvée. Et c’est en cela que l’on comprend ce que disait Pie XI en canonisant Jeanne :

« La Sainte de la Patrie, la Sainte du royaume de France. »


Sources et références

Wikipédia – Charles VII (roi de France)

Cité Royale de Loches – Charles VII

Forteresse de Chinon – Charles VII

Hérodote.net – Charles le Bien Servi

statue sainte jeanne arc

Statue de Sainte Jeanne d'Arc

31,00 

Hauteur : 21cm. Plâtre statuaire. Patine à base de cires et pigments naturels, ton ivoire. Fabriqué en France dans le Vaucluse. Au XVe siècle, à la Renaissance, les sculpteurs lui donnent une forme, le cisèlent pour en libérer des statues et des gravures extrêmement fines. Au XIXe, le plâtre statuaire orne les plus beaux palais français, des murs au plafond. Statue peinte, autel, objet décoratif, rosace, panneau entier ouvragé… il connait son âge d’or.


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