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Publié le
29/03/2023

Clovis et ses batailles : le gué de la Biche

Pour atteindre Poitiers, l’armée devait passer la Vienne, rivière qui sépare la Touraine du Poitou. Mais Alaric avait détruit tous les ponts, et le débordement subit de cette rivière empêcha le passage. Clovis fut embarrassé par cet obstacle et pria Dieu durant la nuit de lui vouloir montrer un passage afin de poursuivre ses ennemis : Ô sainte Trinité, Dieu en trois personnes, et un en majesté et substance, octroyez-moi la victoire contre mes ennemis, et faites que facilement je trouve le gué de cette rivière. Sitôt le jour venu, on vit sortir du bois une biche d’une grandeur extraordinaire, qui découvrit un gué en traversant la rivière, un peu en aval de Loubressac. Au-dessus du gué, sur la rive droite, se trouve une empreinte qui affecte la forme d’un fer à cheval. On a raconté pendant des siècles que c’était là la marque laissée par le sabot du cheval de Clovis. Selon la foi de nos Pères, le cheval du roi fit jaillir une source en frappant la roche avec le pied. À cette vue, ceux des guerriers Francs qui étaient demeurés païens se convertirent et reçurent le baptême dans la fontaine qui prit ce jour le nom de Font Chrétienne. On garda aussi le mot de Clovis : Ci-vaut tant là qu’ailleurs ! duquel on dénomma la commune qui garda le souvenir de ces merveilles jusqu’à aujourd’hui : le village de Civaux. Que celui qui a des oreilles pour entendre croit seulement, et celui qui a des yeux pour voir, aille sur place constater la source, la trace du sabot et interroge la foi des habitants ! Le roi fit passer son armée sans tarder, et marcha droit sur Poitiers. Il y présenta la bataille à Alaric qui ne voulut point sortir de ses retranchements.

La bénédiction de saint Hilaire, docteur

Clovis dressa son camp à quelques lieues de Poitiers, et se prépara, en observant l’armée ennemie, à livrer une bataille décisive. Dans cette circonstance, saint Hilaire sembla revivre à nouveau pour combattre l’arianisme que professaient les Visigoths. Au milieu de la nuit un globe de feu s’éleva des ruines de son église, et alla se positionner à sept lieues de là au-dessus de la tente de Clovis. Certains appelèrent ce globe de feu un soleil, parce qu’il est précisément l’emblème des docteurs, dont la doctrine illumine l’intelligence. Ce prodige, qui se manifestait à la veille de l’affrontement, fut perçu comme un présage de la victoire ; et en effet, on eût dit que le saint évêque, le plus illustre ennemi des Ariens de son temps, continuait de les poursuivre sur un territoire qu’il leur avait interdit. Le roi réitéra les strictes consignes de la plus exacte discipline à l’égard de tout le peuple de la campagne ; puis, pour obliger Alaric à quitter sa forte position, entra plus avant dans le pays, et fit du dégât dans le camp ennemi. La chose réussit ; car les Visigoths de l’armée d’Alaric, fâchés de voir ainsi leurs terres livrées au pillage, commencèrent à murmurer ; à dire assez haut qu’il avait peur des Français ; que puisque le secours de Théodoric tardait
si longtemps, il fallait s’en passer ; et qu’ils étaient assez forts et assez braves pour attaquer l’ennemi et le battre.

Chers compagnons de mes travaux, et vaillants champions de guerre, étant convaincu par une longue expérience de votre générosité et de votre fidélité, je croirais vous offenser de vous faire un long discours pour allumer votre courage à ce combat; je n’ai qu’une chose à vous remontrer, qui est que nous allons combattre contre un ennemi également cruel et perfide, non pas pour conserver la vie à nos femmes et à nos enfants, non pas pour amonceler des richesses, ou pour dilater notre Empire, mais pour conserver l’unité inséparable de la Très Sainte Trinité, qu’ils s’efforcent de désunir par une impiété horrible. Allons donc courageusement et d’un cœur intrépide défendre la querelle de Dieu, espérant tout de son secours.

Ce n’est pas là le premier exemple, où l’on a vu le prince ou le général se laisser entraîner au combat par ses soldats, et hasarder l’issue du combat, faute d’avoir assez de fermeté pour soutenir les murmures et les reproches de cette nature. Ils étaient d’autant plus sensibles à Alaric, qu’un règne aussi paisible que le sien ne lui avait pas donné lieu d’acquérir la réputation de valeur. Le dépit lui fit donc faire une démarche que la prudence lui défendait. Il dit à ses Visigoths qu’il allait les mener à l’ennemi ; qu’ils se souvinssent seulement de faire aussi bien qu’ils le promettaient, que pour lui ils verraient qu’il ferait son devoir et qu’il n’avait pas peur. Il marcha donc après Clovis qui, ayant été informé de sa résolution, revint au-devant de lui, et le rencontra dans la grande campagne de Vouillé, à quelques lieues de Poitiers, où la vaste étendue du terrain se trouva fort propre pour ranger aisément les deux armées. La harangue que fit Clovis à ses troupes ne permet pas de douter qu’il n’ait eu autre dessein dans cette guerre, que de rétablir l’honneur du Fils de Dieu déchiré par ces impies ariens, et l’union de l’Église divisée par cette maudite secte.

Alaric fut bref : Vos pères ont vaincu les Romains. Ce ne sera qu’un jeu pour vous de mettre en fuite une poignée de Francs venus non pour combattre, mais pour piller ! Alaric bénéficiait de quelques troupes gauloises, où se trouvait un grand nombre de nobles originaires du pays, surtout beaucoup d’Auvergnats, qui avaient à leur tête Apollinaire, fils de saint Sidoine Apollinaire, évêque de Clermont. Alors au signal du combat, les deux armées s’élancèrent dans la plaine de Vouillé, le long de la rivière du Clain. Les Visigoths soutinrent les premiers efforts de l’armée des Francs, mais quand la cavalerie armoricaine déferla sur eux, ils s’ébranlèrent et commencèrent à plier.

L'évangile de Clovis - selon la foi de nos Pères

L'évangile de Clovis - selon la foi de nos Pères

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“L’Evangile de Clovis selon la Foi de nos Pères” Voilà un titre étonnant ! hardi pourrait-on dire ! Mais cette hardiesse procède d’une sainte audace, qui pousse les catholiques à oublier le “qu'en dira-t-on” pour se concentrer sur le qu'en dira Dieu.

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