Frais de port offerts dès 60€
Paiement 100% sécurisé
Livraison dans le monde entier
Fabriqué en France
  • Frais de port  offerts dès 60€
  • Paiement 100% sécurisé
  • Livraison dans le monde entier
  • Fabriqué en France
0
0,00  0 article

Votre panier est vide.

Effectuer une recherche
Recherche
Produits sur le même thème
Coffret-chevalier
Coffret Chevaliers
Saint Louis - sur le chemin de la canonisation
Jean de Montmirail - le Bienheureux
epopee croisade grousset
L'épopée des croisades
Histoire de la charité
Histoire de la charité au Moyen Âge - Tome 2
Avec les croisés des origines à l'an 1162
Avec les croisés des origines à l'an 1162
Publié le
21/07/2022

21 juillet — Saint Victor, martyr. 303

[Sassy_Social_Share]

L’an 303, l’empereur Maximien était à Marseille. Dans le corps de troupes qui l’accompagnait se trouvait un tribun romain nommé Victor. Catholique fervent, il se met en rapport avec les chrétiens de la ville, assiste fréquemment à leurs assemblées de nuit. On ne tarde pas à soupçonner sa foi ; surveillé, pris en flagrant délit, on le conduit devant le préfet, qui, eu égard à son grade, en réfère à l’empereur. Maximien, apprenant que ses propres officiers partageaient la croyance qu’il haïssait par-dessus tout, est au comble de la colère. Avant même d’entendre Victor, il ordonne de le traîner pieds et poings liés par les rues de Marseille, où la populace païenne lui prodigue les insultes et les coups. On l’amène ensuite devant le préfet Euticius, qui met tout en œuvre pour le faire abjurer. Soumis à un long interrogatoire, le soldat chrétien répond par une franche apologie de son culte. Alors on le suspend au chevalet, on le torture avec la dernière violence. Un moment il sembla qu’il allait succomber. L’œil fixé vers le Ciel, il suppliait Jésus, d’une voix éteinte, d’avoir pitié de lui. Tout à coup la joie illumine son visage, il devient calme, insensible à la douleur. On lui demande la cause d’un tel changement.

« J’ai vu, » répond-il, « le Christ descendre vers moi ; il m’a dit en me montrant la croix : Sois fort. Je suis celui qui souffre dans les saints et qui les couronne après la lutte. » À cette scène, les spectateurs se troublent. Trois soldats, Longin, Alexandre et Félicien, sont convertis et versent leur sang pour la foi. Le procès de Victor dura plusieurs jours, et les débats furent entremêlés de violences. L’empereur intervint, sans obtenir autre chose qu’une confession plus éclatante. Pour en finir, il fait apporter un autel et commande au martyr de brûler de l’encens à Jupiter. Victor indigné approche de l’idole et d’un coup de pied la renverse. Transporté de fureur, le tyran fait couper ce pied qui vient d’outrager le plus grand dieu de l’empire, et il ordonne de jeter le profanateur sous une meule de moulin. On avait commencé de « moudre le froment d’élection », disent les Actes, lorsque la machine se brisa. Le martyr avait les os tout broyés, mais il respirait encore. Maximien, pour achever sa vengeance, lui fit couper la tête (21 juillet 303).

Réflexion morale — Chose étrange ! nous admirons le courage des martyrs sans voir que nous condamnons ainsi notre lâcheté : la foi servira-t-elle à ceux qui n’en auront pas les œuvres ?


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Témoignages
Frais de port offerts dès 60€
Paiement 100% sécurisé
Livraison dans le monde entier
Fabriqué en France

de Clovis à Louis XVI

Email : contact@editions-voxgallia.fr
Retrouvez-nous sur
Soutenez-nous
Paiements acceptés
© ÉDITIONS VOXGALLIA 2024
crossmenu
0