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Publié le
12/08/2021

Corporation ou la Patrie du travailleur au Moyen Âge

Les corporations au Moyen Âge : pilier social, économique et spirituel de la chrétienté

Les corporations médiévales étaient bien plus que de simples regroupements de travailleurs : elles formaient un corps vivant, organique, enraciné dans la foi catholique, la solidarité entre membres, et la hiérarchie sociale. Apparues au cours du haut Moyen Âge et particulièrement développées à partir du XIe siècle, les corporations étaient omniprésentes dans la vie des villes. On y trouvait des orfèvres, boulangers, forgerons, maçons, tisserands, tanneurs, menuisiers… chaque métier avait sa structure propre.

Une structure tripartite : apprentis, compagnons, maîtres

La corporation était hiérarchisée. Tout débutait par l’apprentissage, souvent dès l’enfance, au sein d’un maître artisan qui formait le jeune à son métier. Puis venait le compagnonnage, période pendant laquelle l’ouvrier perfectionnait son savoir-faire en voyageant parfois de ville en ville. Enfin, après des années de formation, le compagnon pouvait devenir maître, s’il produisait un chef-d’œuvre validé par ses pairs. Ce système garantissait une transmission rigoureuse et qualitative du savoir-faire.

Une communauté de vie et de foi

Chaque corporation avait son saint patron, ses fêtes religieuses, ses messes et ses processions. Le travail n’était pas vu comme une simple activité économique, mais comme un chemin de sanctification, un service au bien commun. Les statuts de la corporation encadraient non seulement les techniques professionnelles, mais aussi les comportements moraux, l'entraide, la prière, et les œuvres de charité. Elles organisaient des aumônes, soutenaient les membres malades ou pauvres, et veillaient aux funérailles des compagnons.

Une autorité morale et sociale

Les corporations étaient autonomes, mais sous la protection du roi ou du seigneur local. Elles régulaient la production, interdisaient la fraude, fixaient les prix, contrôlaient la qualité, et empêchaient la concurrence déloyale. Cela évitait les abus et garantissait une stabilité sociale. L’enrichissement personnel sans vertu y était mal vu : ce qui comptait, c’était la dignité du métier, l’honneur, et le bien commun. En ce sens, elles étaient l’inverse du capitalisme individualiste.

Une cible de la Révolution

Les corporations ont été dissoutes par la Révolution française en 1791, par le décret d’Allarde et la loi Le Chapelier, qui interdisaient toute organisation professionnelle. Elles étaient vues comme des obstacles à la « liberté du travail », en réalité à l'exploitation libérale de l’homme. Ce fut un tournant majeur : on passa d’un monde structuré, communautaire et chrétien, à un monde anonyme, concurrentiel et individualiste.


En résumé, les corporations médiévales étaient des communautés de métiers enracinées dans la foi, la tradition et la justice sociale, assurant à la fois la qualité du travail, la solidarité entre membres, et l’équilibre des sociétés chrétiennes. Leur disparition marque le début de la désagrégation du lien entre foi, travail et société.

« Sous l’ancien régime, les lois de l’Eglise garantissaient au travailleur 90 jours de repos (52 dimanches et 38 jours fériés) pendant lesquels il était strictement défendu de travailler. C’était le grand crime du catholicisme, la cause principale de l’irréligion de la bourgeoisie industrielle et commerçante. Sous la Révolution, dès qu’elle fut maîtresse, elle abolit les jours fériés, et remplaça la semaine de sept jours par celle de dix afin que le peuple n’eût plus qu’un jour de repos sur dix. Elle affranchit les ouvriers du joug de l’Eglise pour mieux les soumettre au joug du travail…"

Paul Lafargue

Ne serait-il pas sage de rechercher aujourd’hui, dans les statuts de l’Ancien Régime, ce que le régime actuel pourrait utilement lui emprunter ? Le système corporatif avait ses abus, que personne ne songe à faire revivre, et ses avantages de temps et de lieu, qui ont disparu avec l’état social dont il était l’expression. Ce qui n’a pu périr, ce sont les qualités essentielles et les vertus intrinsèques de ce régime, parce que les unes et les autres tiennent au principe d’association, qui est le correctif de la faiblesse individuelle.

Alors ! N’oublions jamais la proclamation du Comte de Chambord : « La Royauté a toujours été la patronne des classes ouvrières.»

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Le mouvement communal et municipal au moyen âge

Plage de prix : 5,50 € à 18,00 €

Les Français d’aujourd’hui ont perdu la mémoire des libertés d’autrefois ; les communes du moyen âge ne réveillent aucun souvenir : car ces grandes choses furent l’oeuvre des siècles de foi. Si l’Église n’avait pas couvert de son manteau ces magnifiques institutions leur nom serait dans toutes les bouches.

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