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L’artillerie moderne naît à la bataille de Castillon

Date de publication
7 mai 2025
La bataille de Castillon en 1453 marque la fin de la guerre de Cent Ans et l’avènement de l’artillerie moderne. Pour la première fois, une armée utilise massivement des canons mobiles (couleuvrines, ribaudequins) en coordination avec la cavalerie pour infliger une défaite décisive. Cette victoire française illustre le basculement du Moyen Âge vers une nouvelle ère militaire fondée sur la poudre à canon.

Souvent éclipsée par les célèbres défaites françaises de Crécy ou Azincourt, la bataille de Castillon (1453) mérite pourtant une place de choix dans l’histoire militaire. Dernière grande victoire française de la guerre de Cent Ans, elle marque un tournant décisif dans l’art de la guerre : l’émergence de l’artillerie moderne.

Un contexte de renouveau militaire

Au milieu du XVe siècle, l’artillerie évolue rapidement. Inspirée par les innovations des guerres hussites, notamment l’emploi d’artillerie mobile par Jan Žižka à Aussig en 1426, la France développe sous Charles VII une force d’artillerie structurée. Grâce au soutien de son argentier Jacques Cœur, et à l’expertise des frères Bureau et du balisticien Louis Giribault, le royaume met en place une véritable artillerie de campagne, bien distincte de l’artillerie de siège utilisée jusque-là.

Le premier succès retentissant de cette nouvelle organisation survient en 1450 à Formigny, mais c’est à Castillon que son efficacité atteint un sommet.

Préparatifs et déploiement de l’artillerie

Le 13 juillet 1453, les Français installent un camp fortifié à l’est du bourg de Castillon. Près de 700 ouvriers y construisent des fortifications destinées à protéger plus de 200 pièces d’artillerie. Ces armes – bombardes pour le siège, couleuvrines, serpentines et ribaudequins pour le combat mobile – forment un arsenal redoutable, inédit à l’époque.

Le lendemain, les bombardes françaises commencent à pilonner les fortifications anglaises. Tirant des boulets de pierre, ces imposants canons fabriqués en bronze ou en fer marquent une nouvelle étape dans la sophistication des armes à feu.

Le choc des armées

Le 17 juillet, l’armée anglo-gasconne menée par le vétéran Lord Talbot entre en scène. Après une escarmouche contre des francs-archers français à l’ouest de la ville, Talbot décide d’attaquer le camp français, pensant y trouver une position vulnérable.

Il n’en est rien. L’artillerie française est prête. Les Anglais, contraints de combattre à pied, s’élancent contre un véritable mur de feu. Couleuvrines à main, couleuvrines de campagne, serpentines et ribaudequins déclenchent une tempête de projectiles. Les pertes sont terribles. Selon une lettre contemporaine, « à chaque tir, cinq ou six hommes tombaient, tous morts ». La puissance de feu désorganise complètement l’assaut anglo-gascon.

Dans la confusion, la cavalerie bretonne française entre en scène et charge les survivants, soutenue par les tirs continus de l’artillerie. Talbot lui-même est tué, sa monture abattue par un tir de couleuvrine, puis achevé par un archer. Sa mort symbolise l’effondrement du monde chevaleresque face à la modernité.

La chute de Castillon et l’aube d’une nouvelle ère

Le lendemain, l’artillerie française réoriente ses bombardes vers la ville. Après trois jours de siège, et sans espoir de renfort, les défenseurs anglais capitulent. Bordeaux tombe peu après, mettant fin à la guerre de Cent Ans.

La bataille de Castillon marque ainsi une rupture dans l’histoire militaire. Pour la première fois, l’artillerie de campagne démontre qu’elle peut non seulement soutenir un siège, mais aussi jouer un rôle décisif en combat ouvert. Contrairement à l’arc long anglais, relégué au rang d’arme obsolète, les canons vont traverser les siècles, jusqu’aux guerres napoléoniennes et mondiales.

Castillon n’est pas seulement une victoire militaire ; c’est un manifeste de la modernité. L’armée française y dévoile un modèle tactique novateur fondé sur la puissance de feu, la coordination des armes et la supériorité technique. L’artillerie, jusqu’alors outil secondaire, devient un pilier fondamental de la guerre.

bataille de castillon

Castillon 17 juillet 1453

20,00 

Le 17 juillet 1453 marque un tournant décisif dans l'Histoire de France. Devant la place forte de Castillon, soutenues par les cavaliers de Pierre II duc de Bretagne, les troupes de Charles VII commandées par Jean de Bueil et les frères Bureau se confrontent une dernière fois aux forces anglo-gasconnes dirigées par un capitaine expérimenté, mais vieillissant, John Talbot.


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