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Publié le
12/02/2025

Les Armagnacs et les Bourguignons : une lutte fratricide

La Guerre de Cent Ans (1337-1453) ne fut pas seulement une confrontation entre la France et l’Angleterre ; elle fut aussi le théâtre d’une guerre civile meurtrière entre deux factions rivales du royaume : les Armagnacs et les Bourguignons. Ce conflit, né de querelles dynastiques et d’ambitions politiques, marqua profondément l’histoire de la monarchie française. Pour comprendre cette lutte fratricide, il faut revenir aux origines de ces deux partis, à leurs motivations respectives et aux événements qui les opposèrent.

Les origines des Armagnacs et des Bourguignons

À la fin du XIVe siècle, la France était gouvernée par le roi Charles VI, frappé de démence. Son incapacité à régner ouvrit la porte à une lutte de pouvoir entre les princes du sang. Deux figures émergèrent alors : Louis d’Orléans, frère du roi, et Jean sans Peur, duc de Bourgogne. Ces deux lignées incarnèrent bientôt les deux camps qui allaient s’affronter.

Le duc de Bourgogne Jean sans Peur, héritier de la prestigieuse maison de Bourgogne, ambitionnait d’étendre son influence en France et en Flandre. De l’autre côté, Louis d’Orléans, défenseur de l’autorité royale et soutenu par la reine Isabeau de Bavière, incarnait les intérêts de la couronne. Cette opposition culmina en 1407 avec l’assassinat de Louis d’Orléans sur ordre de Jean sans Peur. Cet acte déclencha une vendetta sanglante qui allait durer plusieurs décennies.

Les idéologies opposées

Le conflit entre Armagnacs et Bourguignons ne fut pas seulement une question de rivalité personnelle. Il révéla des visions divergentes du pouvoir et de la société. Les Armagnacs, dirigés par le comte Bernard VII d’Armagnac après la mort de Louis d’Orléans, défendaient une monarchie forte et centralisée. Fidèles au roi, ils s’opposaient aux influences étrangères, notamment anglaises, et prônaient une politique résolument catholique.

À l’inverse, les Bourguignons, sous la houlette de Jean sans Peur puis de son fils Philippe le Bon, représentaient une aristocratie féodale puissante cherchant à gouverner indépendamment du roi. Plus pragmatiques, ils n’hésitèrent pas à pactiser avec les Anglais, adversaires traditionnels de la France, ce qui leur valut d’être perçus comme des traîtres par les défenseurs de la couronne.

Les événements marquants du conflit

L’affrontement entre ces deux factions donna lieu à de nombreux épisodes tragiques. En 1415, la défaite d’Azincourt contre les Anglais affaiblit considérablement les Armagnacs. Les Bourguignons en profitèrent pour prendre Paris en 1418, déclenchant une répression sanglante contre leurs adversaires.

Un tournant majeur survint en 1419 avec l’assassinat de Jean sans Peur sur le pont de Montereau, alors qu’il tentait de négocier avec le dauphin Charles (futur Charles VII). Cet événement radicalisa encore davantage l’opposition entre les deux camps. Philippe le Bon, fils de Jean sans Peur, s’allia officiellement aux Anglais, permettant à Henri V d’Angleterre de revendiquer la couronne de France à travers le traité de Troyes en 1420.

La réconciliation sous l’égide de Jeanne d’Arc et du roi Charles VII

La France semblait alors au bord du précipice, soumise à la double domination des Anglais et des Bourguignons. Cependant, la Providence ne tarda pas à offrir un secours providentiel en la personne de Jeanne d’Arc. Inspirée par une foi ardente et une fidélité inébranlable envers le roi légitime, elle conduisit Charles VII au sacre de Reims en 1429, légitimant ainsi son autorité.

Ce revirement permit peu à peu aux Bourguignons de se rapprocher du roi. En 1435, le traité d’Arras scella la réconciliation entre Charles VII et Philippe le Bon, mettant un terme définitif à l’opposition entre les deux partis. Ce fut une victoire éclatante pour la monarchie capétienne, qui put dès lors concentrer ses forces sur la reconquête du territoire face aux Anglais.

Une leçon d’histoire : la nécessité de l’unité du royaume sous la monarchie

Le conflit entre Armagnacs et Bourguignons démontre combien les divisions internes peuvent fragiliser un royaume, surtout lorsqu’elles ouvrent la porte à des influences étrangères. L’histoire nous enseigne que l’unité autour du trône, bénie par l’Église, est une condition essentielle à la prospérité de la nation. La lutte fratricide entre ces deux camps a retardé la victoire française dans la Guerre de Cent Ans et a failli précipiter la chute de la monarchie.

Dans cette période troublée, c’est bien la foi et la légitimité dynastique qui permirent de restaurer l’ordre. L’exemple de Jeanne d’Arc, envoyée de Dieu, illustre parfaitement la manière dont la Providence vient en aide aux rois justes et légitimes. L’histoire des Armagnacs et des Bourguignons est donc un avertissement pour toutes les époques : l’unité et la fidélité au trône sont les garants de la grandeur de la France.

Ainsi, au-delà de la simple querelle de factions, ce conflit révèle une vérité plus profonde : la monarchie, cimentée par la foi catholique et l’héritage capétien, demeure la pierre angulaire de l’ordre et de la stabilité du royaume.

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