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Publié le
13/08/2024

Jean-Baptiste Lully : le compositeur du roi soleil


Jean-Baptiste Lully, né Giovanni Battista Lulli, est une figure emblématique de la musique baroque française. Son nom est indissociable du règne de Louis XIV, sous lequel il a façonné une grande partie de l’identité musicale de la cour. Jean-Baptiste Lully n'était pas seulement un compositeur ; il était un homme d'influence, un maître de la scène musicale française, et un proche du pouvoir royal. Cet article explore la vie fascinante de Lully, son œuvre prolifique, ses relations avec Louis XIV, et les anecdotes qui font de lui un personnage incontournable de l'histoire de la musique.

Les origines de Jean-Baptiste Lully : d’Italie à la cour de France
Jean-Baptiste Lully est né le 28 novembre 1632 à Florence, en Italie, sous le nom de Giovanni Battista Lulli. Son ascension de fils de meunier à compositeur de la cour française est une histoire digne d’un conte. À l'âge de 14 ans, il est envoyé en France pour servir Mademoiselle de Montpensier, cousine de Louis XIV. Très vite, son talent musical attire l’attention, et il s'initie à l'art de la danse et de la musique, deux domaines qui allaient définir sa carrière.

Jean-Baptiste Lully et le roi Soleil : une relation symbiotique
Louis XIV, également connu sous le nom de Roi Soleil, avait une passion dévorante pour les arts, en particulier pour la danse. C’est cette passion qui scelle la relation entre le roi et Lully. Jean-Baptiste Lully devient rapidement le compositeur préféré du roi et obtient des postes clés à la cour. En 1661, il est nommé surintendant de la musique de la chambre du roi, une position qui lui donne un contrôle quasi total sur la musique à la cour.

Lully a su profiter de la centralisation du pouvoir sous Louis XIV pour devenir le maître incontesté de la musique en France. Sa relation avec le roi était telle que certains contemporains disaient :

« Ce que veut Lully, le roi le veut. »

Une anecdote illustre bien cette proximité : lors d'une représentation de Le Bourgeois Gentilhomme de Molière, pour laquelle Lully avait composé la musique, le roi aurait déclaré :

« Lully, c'est moi. » Cette phrase, bien qu’anecdotique, symbolise le degré d’identification entre le compositeur et le souverain.

Jean-Baptiste Lully : le compositeur du roi soleil

Un répertoire éclectique : de la danse à l’opéra
Lully est surtout connu pour avoir développé un style qui allait devenir la musique française par excellence. Sa musique, marquée par un rythme clair et une structure rigoureuse, reflétait le goût du roi pour l'ordre et la grandeur. Lully a contribué à populariser le ballet de cour, un genre musical dans lequel il a excellé. Sa Marche pour la Cérémonie des Turcs dans Le Bourgeois Gentilhomme reste l'un de ses morceaux les plus célèbres.

Mais Lully ne s'est pas limité aux ballets. Il est également considéré comme l'un des pères de l'opéra français. En collaboration avec le librettiste Philippe Quinault, il crée des œuvres qui marient la musique à des drames mythologiques, donnant naissance à des tragédies lyriques comme Atys (1676) et Armide (1686). Ces opéras sont caractérisés par leur grandeur et leur intensité émotionnelle, éléments clés pour captiver Louis XIV et sa cour.

L’affaire des Quinaults : les tensions avec Molière et le théâtre
La collaboration de Lully avec le dramaturge Molière est une autre facette importante de sa carrière. Ensemble, ils créent plusieurs comédies-ballets, dont Le Bourgeois Gentilhomme et Les Amants Magnifiques. Cependant, cette collaboration s’est progressivement détériorée en raison de la quête de Lully pour le monopole de la scène musicale française.

Lully était un homme d'ambition et n'hésitait pas à utiliser sa position pour éliminer ses rivaux. Un exemple notable est sa querelle avec Pierre Perrin, le fondateur de l’Académie Royale de Musique, à qui Lully succéda grâce à une intrigue bien menée. Une fois à la tête de l’Académie, Lully obtient un privilège royal qui lui donne le monopole sur les opéras en France. Cette manœuvre lui aliène de nombreux collègues, y compris Molière, mais Lully reste inflexible, voyant en cela un moyen de consolider son pouvoir.

L’art de la mise en scène : musique et pouvoir
Lully comprenait le pouvoir de la musique comme outil de propagande. Ses œuvres glorifiaient le règne de Louis XIV, renforçant l'image du roi en tant que monarque absolu. Par exemple, dans l'opéra Alceste, les thèmes de la loyauté et du sacrifice résonnaient fortement avec les idéaux de la monarchie. Les spectacles qu'il mettait en scène n’étaient pas seulement des divertissements, mais des manifestations de la puissance royale.

Une mort théâtrale : la fin de Lully
Lully est mort en 1687 de manière presque théâtrale, après avoir accidentellement frappé son pied avec un bâton de direction lors d'une répétition de son Te Deum. Cette blessure s’infecta, mais Lully refusa l'amputation, craignant que cela n'affecte sa capacité à danser. Finalement, l'infection se propagea, causant sa mort. Cet épisode illustre bien l'importance que Lully accordait à la musique et à la danse, même au prix de sa vie.

L’héritage de Lully
Le décès de Lully n'a pas marqué la fin de son influence. Son style a façonné la musique française pour des décennies, et ses œuvres continuent d'être jouées aujourd'hui. En tant que compositeur du roi, il a établi des normes musicales qui allaient perdurer bien au-delà de sa mort. Son héritage est également marqué par sa capacité à allier art et pouvoir, créant un modèle pour les futurs compositeurs de cour.

Jean-Baptiste Lully a établi plusieurs normes musicales qui ont durablement influencé la musique baroque française et européenne.

1. Le Tragédie en musique (Opéra français)

Lully est crédité de la création du tragédie en musique, un genre qui combine la musique, la danse, et le drame pour raconter des histoires mythologiques ou héroïques. Ce genre s'oppose à l'opéra italien de l'époque par son utilisation d'un récitatif plus simple et moins virtuose, mais aussi par l'intégration de danses et de chœurs qui jouent un rôle narratif important. Atys et Armide sont des exemples marquants de ce style.

2. L'ouverture à la française

Lully a standardisé la forme de l'ouverture à la française, qui commence par un mouvement lent et majestueux en rythme pointé, suivi d'un passage rapide en fugue, et se termine parfois par un retour au tempo initial. Ce style d'ouverture est devenu un modèle pour les compositeurs baroques, y compris pour des figures telles que Johann Sebastian Bach et Georg Friedrich Haendel.

3. L'uniformisation du ballet de cour

Lully a également joué un rôle crucial dans l'évolution du ballet de cour. Il a introduit des danses structurées comme les menuets, les gavottes et les sarabandes dans ses opéras et ballets, standardisant ces formes et influençant la manière dont la danse serait intégrée dans les productions musicales pendant des décennies.

4. Le récitatif simple

Contrairement aux récitatifs italiens, plus ornés, Lully a développé un style de récitatif simple, où le texte est mis en avant avec un accompagnement musical minimaliste. Ce style permettait une déclamation plus claire des paroles, en accord avec l'accent français, et a profondément marqué la composition des opéras en France.

5. L'orchestration et l'ensemble de cordes

Sous Lully, l'orchestre a acquis une forme plus définie, avec une disposition standardisée des instruments, en particulier les cordes. Il a également renforcé l'importance des violons et altérites, établissant ainsi la base de l'orchestre moderne.

6. Le monopole et la centralisation de la production musicale

En tant que surintendant de la musique de la chambre du roi et directeur de l'Académie Royale de Musique, Lully a institué une centralisation de la production musicale. Il a obtenu des privilèges exclusifs pour la représentation d'opéras, ce qui lui a permis de contrôler la scène musicale française et d’imposer ses normes stylistiques.

L'influence de Lully sur la musique baroque française et au-delà est immense, et ses innovations continuent d'être une référence dans l'étude de la musique classique.

Jean-Baptiste Lully demeure une figure centrale de l'histoire de la musique, non seulement pour ses compositions, mais aussi pour sa capacité à naviguer dans les eaux souvent troubles du pouvoir royal. En célébrant le règne de Louis XIV à travers ses œuvres, il a immortalisé non seulement son propre nom, mais aussi l'image du Roi Soleil.

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