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Erreurs et mensonges historiques Vol2
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Publié le
04/05/2022

14 janvier — St. Hilaire de Poitiers, évêque et docteur. 368

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Hilaire, que saint Jérôme appelait le Rhône de l’éloquence latine, naquit à Poitiers d’une noble famille de l’Aquitaine. Pour achever son éducation déjà brillante, il entreprit de lointains voyages, notamment en Grèce et en Italie, qui durèrent dix ans. De retour dans sa ville natale, il y professa les lettres humaines. Il était encore païen, mais l’étude comparée des théories polythéistes et de la révélation biblique lui ouvrit les yeux. Après avoir lu les prophètes et l’Évangile, Hilaire se prosterna en disant :

« Seigneur Jésus, je crois en vous, je vous adore, je vous aime ! »

Le fils des druides était chrétien. Il reçut le baptême avec sa femme et sa fille Abra, à partir de ce jour, il devint le plus ardent défenseur de la foi catholique. Il s’appliqua d’abord à former ses mœurs sur les règles de l’Église ; puis, dans son zèle, il se mit à évangéliser autour de lui, apprenant aux uns les vérités de la religion, animant les autres à la pratique de la vertu. Encore simple laïque, il se montrait ainsi par avance digne du sacerdoce qu’il devait bientôt recevoir. L’évêque de Poitiers venait de mourir. Le peuple choisit Hilaire pour lui succéder. Hilaire, esprit rigide, âme forte et généreuse, d’une éloquence entraînante et d’une logique inflexible, c’était bien le prélat qu’il fallait à cette époque troublée par l’hérésie. Humble autant que savant, il refusa. Ce fut en vain, et les instances du peuple finirent par triompher. Hilaire, évêque, se sépara tout d’abord de sa femme et de sa fille, et ne vécut désormais que pour la famille spirituelle qui venait de le choisir pour père. Rien n’est plus touchant que la lettre qu’il écrivit à sa fille Abra, pour la consoler de son absence et l’exhorter à choisir Jésus-Christ pour époux.

« Vous êtes mon trésor, lui disait-il, et je ne songe qu’à vous rendre la plus parfaite et la plus heureuse des femmes. J’appris dernièrement qu’un jeune homme, riche et noble, avait une perle et une parure dont la possession comblerait les vœux des plus opulents princes de ce monde. J’allais le trouver…

— J’ai, lui dis-je, une fille unique ; je l’aime ardemment ; je viens chercher pour elle la perle sans prix et la parure qui sont en votre pouvoir…. En parlant ainsi, je versais un torrent de larmes. Il me fallut revenir plusieurs fois. Je passais des jours et des nuits prosterné aux pieds de ce bienfaiteur, le suppliant d’exaucer ma prière. Enfin, car il est bon, et nul n’est meilleur que lui, le prince daigna m’adresser cette question :
— Connais-tu bien la nature et le prix des objets que tu me demandes pour ta fille ?
— Oui, Seigneur ; je sais qu’ils donnent le bonheur véritable et le salut éternel… D’un signe il ordonna d’apporter en premier lieu la robe virginale. Oh ! ma fille, quel tissu de soie et d’or lui pourrait être comparée ? Elle efface la candeur de la neige. On me montra ensuite la pierre précieuse. Ni l’astre rayonnant aux cieux, ni les diamants de la terre, ni l’azur des eaux, ni les magnificences de la nature, ne sauraient approcher de son éclat divin.
— Je vois, me dit le prince, que tu es un bon et tendre père, puisque tu viens de si loin chercher ces trésors pour ta fille bien-aimée…. Ils sont à toi…, mais avant d’accepter cette richesse éternelle, sache d’abord si ta fille est disposée à renoncer aux parures de la terre et aux vains joyaux du monde…
— En vous transmettant son langage, ma fille, je vous supplie de vous réserver pour la perle et la parure du ciel, et de combler ainsi d’une joie ineffable le cœur de votre vieux père. Rien ne vaut les trésors que je vous offre. Libre à vous d’en obtenir la possession. Consultez donc votre cœur, et dites-moi ce que je dois mander au jeune prince. Quand je saurai votre détermination, je vous ferai connaître le nom, la volonté, le pouvoir de cet inconnu. S’il arrivait que votre jeunesse ne pût démêler le sens de cette lettre, demandez-le à votre mère, qui, je le sais, désire par-dessus tout vous avoir engendrée pour Dieu. » Hilaire écrivit à Constance pour blâmer l’appui que ce prince donnait aux ariens et flétrir les violences de ces hérétiques :
« C’est avec des larmes, lui disait-il, « que nous venons vous conjurer de mettre un terme à l’inique oppression qui pèse sur l’Église, d’arrêter les intolérables persécutions, les outrages sanglants dont nous accablent les faux frères… Vous voulez la paix, dites-vous. Ne contraignez donc pas les consciences des fidèles à une alliance impossible entre la vérité et l’erreur…. N’oubliez pas, auguste empereur, que notre Dieu ne veut point d’hommages forcés. La foi qu’il demande ne saurait s’exiger par les tortures. Il repousse les adorations hypocrites. C’est mon cœur qu’il veut, c’est mon amour dont il se montre jaloux. Que signifient donc les fers dont on charge les mains de prêtres vénérables pour les forcer à croire ou à ne croire pas ? Les évêques sont jetés au fond des cachots ; les catholiques sont gardés à vue par une soldatesque armée ; les vierges du Seigneur sont livrées aux brutalités de la foule ; on appelle à ces spectacles qui font rougir la pudeur, une multitude avinée.

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Toutes ces atrocités se commettent en votre nom…» Le courageux pontife se sépara de la communion de Saturnin d’Arles, prélat hérétique et vicieux, dont il combattit les erreurs devant le concile de Béziers. Ces actes de fermeté lui valurent un ordre de bannissement. Pendant son exil en Phrygie, il soutint la foi catholique, au concile de Séleucic, avec tant de zèle et de prudence que ses ennemis, redoutant sa logique, firent entendre à l’empereur qu’il fallait débarrasser l’Orient d’un tel brouillon, et le renvoyer à son église de Poitiers. « Ce fut alors, » dit saint Jérôme, « que l’église des Gaules embrassa son grand Hilaire revenant victorieux de la défaite des hérétiques, et la palme à la main. » Il consacra ses forces à rétablir dans sa patrie la pureté de la foi. Ensuite il courut à Milan, dont un évêque usurpateur et arien, nommé Auxence, opprimait l’Église. Malheureusement il ne put réussir à le faire déposer, et l’empereur Valentinien ne sut intervenir dans le débat que pour enjoindre à Hilaire de rentrer dans son diocèse. Il y mourut environ deux ans après ce voyage, le 13 janvier 368. Le pape Pie IX l’a mis au nombre des docteurs de l’Église.

Réflexion pratiqueConvaincu de la fausseté du paganisme, Hilaire abandonna cette religion facile pour vivre austèrement sous la loi de Jésus-Christ. Et nous n’osons pas secouer le joug d’une passion qui nous humilie et nous tyrannise, pour goûter enfin la joie des vrais enfants de Dieu !


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